Editions Allia

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Les conflits politiques et les luttes sociales dont cette époque a été l’enjeu ont donné lieu à une littérature critique engagée dans l’effort collectif d’émancipation. Simultanément sont apparues diverses falsifications réussies de ces critiques, entre autres dans le nouvel antisémitisme. Du maintien provisoire de l’ordre qui en est résulté – et comme pour illustrer les théories psychanalytiques alors en gestation – ont surgi une importante littérature érotomaniaque et quelques autres tentatives de fuites hors du réel.
La critique du Nouveau Monde
L’antisémitisme et l’affaire Dreyfus
L’antisémitisme de la fin du siècle et l’affaire Dreyfus ont contribué à absorber et à détourner les luttes politiques et sociales de l’époque. Quatre textes sont publiés à ce propos : un ouvrage historique sur les avantages et les risques qu’un Etat peut attendre des persécutions antijuives, une étude sur le Talmud, ainsi que deux textes de Bernard Lazare sur l’affaire Dreyfus et sur l’antisémitisme en général.
Fantaisies érotomaniaques
De L’École des biches aux Onze mille verges, des faux Musset aux prétendus Hugo, des journaux intimes aux parodies obscènes, une abondante littérature érotomaniaque apparaît à cette époque, bien différente du pesant didactisme faussement naturaliste des deux siècles précédents.
Points de fuite pour une fin de siècle
Les ouvrages de cette rubrique concernent d’abord diverses tentatives de fuite hors de la réalité historique de cette fin de siècle. Mangeurs d’opium ou néo-dandys, prosélytes de l’aventure intérieure ou Nathanaëls de l’instant, témoignent, chacun à sa manière, d’un effort pour échapper à une histoire devenue calamiteuse.