Editions Allia

Lettre VII
Je suis venu chez le tyran pour rétablir l’amitié plutôt que la guerre.

août 2022 - prix: 7 €
format : 100 x 170 mm
80 pages
ISBN: 979-10-304-1470-7 Existe aussi aux formats ePub et PDF


Extrait de “Lettre VII”

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Lettre VII

Platon

“Les maux des peuples humains ne prendront pas fin avant que les gens qui pratiquent la droite philosophie n’arrivent aux magistratures de la Cité, ou qu’une intervention divine ne mène ceux qui exercent le pouvoir dans les Cités à pratiquer vraiment la philosophie.”
La tradition nous a légué treize lettres de Platon, mais seules trois sont considérées comme authentiques (les lettres VI, VII et VIII). La Lettre VII représente, tant en volume qu’en contenu, l’essentiel de la correspondance du philosophe. C’est l’un des rares textes où il s’exprime à la première personne, et peut-être l’un des seuls où il évoque sa doctrine philosophique : on y entrevoit les bribes de ce que devait être son enseignement à l’Académie, ce platonisme oral dont nous avons aujourd’hui définitivement perdu la trace.
Platon est presque octogénaire lorsqu’il adresse cette lettre, en 354 avant J.-C, aux proches de son disciple et ami Dion de Syracuse, qui vient de mourir assassiné. Platon prend ici le contrepied des “dialogues” pour lesquels il est connu, soigneusement composés et dont il est toujours absent.
On lit ici le texte d’un homme âgé, qui laisse place tour à tour à la colère ou à la confusion. Entre récit, justification et blâme, il revient sur ses ambitions et ses échecs, en particulier dans sa mission de conseiller du roi. Tour à tour penseur, coach et gourou, Platon délivre dans ce texte une philosophie du quotidien, loin de la pensée rationnelle à laquelle on associe le platonisme.
Traduit du grec ancien par Baptiste Dericquebourg

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