 
				
				
			
				Que celui qui a quelque chose à dire s'avance et se taise !
			
			
		
			mars 
			2018
			 - prix: 7 €
			
			
format : 100 x 170 mm
			
96 pages
			
			
			
ISBN: 979-10-304-0841-6 Existe aussi aux formats ePub et PDF
			
		
			
				Où trouver ce livre
			
			
			
				
				
				
				
					Livres du même auteur
				
				
			
			
			
			
			
				Ajouter à mon parcours
			
			
			
		
Karl Kraus
Walter Benjamin
			‘‘Que valent en effet les informations les plus précises des quotidiens au regard de l’exactitude terrifiante avec laquelle Die Fackel décrit des faits juridiques, linguistiques et politiques ? Il n’a que faire de l’opinion publique. Car les nouvelles sanglantes de ce ‘journal’ réclament une sentence. Et contre nul autre avec autant d’urgence et de véhémence que contre la presse elle-même.’’
		
		
			Écrivain, dramaturge, grand satiriste : Karl Kraus (1874-1936), figure centrale de l’esprit fin de siècle viennois, fut un fin limier du langage. De 1899 à sa mort, il fonde et dirige Die Fackel, dont il est parfois l’unique rédacteur. Les lecteurs de cette revue pamphlétaire, parmi lesquels Schönberg, Musil, Canetti, Wittgenstein ou encore Adorno, attendent à chaque numéro, impatients et anxieux, la tombée du couperet. Les milieux intellectuels redoutent cette plume acerbe, naturellement admirée par Thomas Bernhard.
		Walter Benjamin a tenu à rendre hommage à cette figure controversée dans un essai lumineux, auquel il s’est consacré corps et âme un mois durant, en janvier 1931. Loin d’être un monument à l’esprit d’un temps révolu, son éclairage soulève nombre de questions d’actualité. Aux yeux de Benjamin, Kraus a su faire apparaître ‘‘le journalisme comme l’expression parfaite du changement de fonction du langage dans le capitalisme avancé’’. Information créatrice d’“événements” avant les “événements” eux-mêmes… On ne saurait être plus actuel. Mais Benjamin ne fait pas ici que commenter une œuvre et des idées, il dresse également le portrait d’un homme fascinant, d’un dramaturge qui fut aussi son propre personnage.
		
			Traduit de l'allemand par Marion Maurin et Antonin Wiser. 
		
	Tombe du rebelle
- 	
			
			François Rabelais
- 	
			Ce fut une peste réelle pour ses victimes. Ce fut une peste irréelle pour ceux qui l'avaient provoquée.La Peste à Naples
- 	
			
			Li Zhi, philosophe maudit (1527-1602)
 
				
				
			 
						
						
					 
						
						
					