Je n'ai plus peur de l'avenir depuis que j'ai caché dans les ressorts de mon lit un revolver chargé.
septembre
2017
- prix: 3,10 €
format : 90 x 140 mm
64 pages
ISBN: 979-10-304-0710-5 Existe aussi aux formats ePub et PDF
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Mon suicide
Henri Roorda
"Annoncez, dans les journaux, une conférence sur Le suicide, par "Balthasar" ; et ajoutez, en caractères gras: "Le conférencier se suicidera à lal fin de sa conférence". Puis, en caractères plus petits: "Places à 20 fr., 10 fr, 5 fr. et 2 fr." (Le prix des consommations sera triplé.) Je suis sûr que nous aurons du monde."
"Sachons goûter le bonheur de partir, même quand nous sommes sûrs de ne jamais arriver", écrivait Henri Roorda en 1921. Quatre ans plus tard, il mettait fin à ses jours. Il explique son geste dans ce texte posthume, émouvant et drôle.
Roorda énonce ce qu’il n’a pas su faire pour vivre vieux, ou ce par quoi il n’était pas tenté : en premier lieu, une hygiène de vie. C'est contre les aléas du vieillissement et, surtout, contre "un monde où l’on doit consacrer sa jeunesse à la préparation de la vieillesse" qu'il prend position, pour lui-même.
Mon suicide est une œuvre phare. Nous la publions dans sa version complète, avec l’intégralité du chapitre ''Ce qui dure trop'', fréquemment abrégé dans de récentes éditions. Pour la première fois, il est suivi par À Henri Roorda, hommage bouleversant d’Edmond Gilliard à un compagnon d’écriture et brûlant réquisitoire contre ceux qui firent de lui un ''suicidé de la société''.
Le suicide d’un joyeux luron peut apparaître comme un gaspillage de gaité. Encore faut-il être économe... Mon suicide, sous un titre de mélodrame, est une véritable ode au plaisir et au refus de s'en priver par le travail ou par la vieillesse.
Roorda énonce ce qu’il n’a pas su faire pour vivre vieux, ou ce par quoi il n’était pas tenté : en premier lieu, une hygiène de vie. C'est contre les aléas du vieillissement et, surtout, contre "un monde où l’on doit consacrer sa jeunesse à la préparation de la vieillesse" qu'il prend position, pour lui-même.
Mon suicide est une œuvre phare. Nous la publions dans sa version complète, avec l’intégralité du chapitre ''Ce qui dure trop'', fréquemment abrégé dans de récentes éditions. Pour la première fois, il est suivi par À Henri Roorda, hommage bouleversant d’Edmond Gilliard à un compagnon d’écriture et brûlant réquisitoire contre ceux qui firent de lui un ''suicidé de la société''.
Le suicide d’un joyeux luron peut apparaître comme un gaspillage de gaité. Encore faut-il être économe... Mon suicide, sous un titre de mélodrame, est une véritable ode au plaisir et au refus de s'en priver par le travail ou par la vieillesse.
Postface par Edmond Gilliard.
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