mars
2008
- prix: 6,20 €
format : 100 x 170 mm
144 pages
ISBN: 978-2-84485-272-4
Extrait de Je vis mais sans vivre
en moi-même
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Je vis mais sans vivre en moi-même
Thérèse d' Avila
“Que mon plaisir soit dans les larmes / Et mon répit soit la frayeur / Ma sérénité la douleur / Que dans l’affliction soit mon calme. / Mon amour soit dans la tourmente / Dans la blessure mon confort / Et que ma vie soit dans la mort / Dans le rejet ma récompense.”
Thérèse d’Avila raconte qu’elle aimait chanter sur la route en allant visiter ses couvents. Elle faisait preuve d’une grande facilité pour composer des vers, courts le plus souvent et au rythme syncopé ; des sortes de parodies religieuses de chansons d’amour, selon la mode qui existait à l’époque. Quelquefois, elle partait d’un refrain connu pour en transformer les couplets ou bien en reprenait la mélodie ou un simple vers.
Thérèse d’Avila “écrit comme on parle” – dit-elle –, sans se relire, et avec des tournures populaires ou des mots rustiques. Dans cette nouvelle traduction, Line Amselem a voulu respecter la brièveté un peu abrupte et passionnée des petites chansons carmélites, afin d’en faire percevoir le rythme et le goût de la rime, sans en dénaturer le sens. Une manière de découvrir sous un nouveau jour les fondements du catholicisme, redéfinis et réaffirmés par ces vers.
Thérèse d’Avila “écrit comme on parle” – dit-elle –, sans se relire, et avec des tournures populaires ou des mots rustiques. Dans cette nouvelle traduction, Line Amselem a voulu respecter la brièveté un peu abrupte et passionnée des petites chansons carmélites, afin d’en faire percevoir le rythme et le goût de la rime, sans en dénaturer le sens. Une manière de découvrir sous un nouveau jour les fondements du catholicisme, redéfinis et réaffirmés par ces vers.