Editions Allia

Au-delà de Blade Runner : Los Angeles et l’imagination du désastre
À vrai dire, le comportement des autorités constitue une part non négligeable du problème.

février 1998 - prix: 7,50 €
format : 100 x 170 mm
160 pages
ISBN: 979-10-304-1845-3 Existe aussi aux formats ePub et PDF


Extrait de “Au-delà de Blade Runner”
Inventaire de la collection

Où trouver ce livre
Livres du même auteur
Ce livre fait partie de votre parcours

Au-delà de Blade Runner : Los Angeles et l’imagination du désastre

Mike Davis

"Au lieu de suivre l’opinion commune et de ne voir dans le futur qu’une amplification grotesque et wellsienne de la technologie et de l’architecture, ne serait-il pas plus fertile de pousser jusqu’à leur terme logique les tendances au désastre aujourd’hui à l’œuvre ?"
Véritable laboratoire social et urbanistique, Los Angeles préfigure le modèle à venir des mégapoles modernes : destruction de toute mixité sociale par le cloisonnement strict des populations dans des quartiers réservés, laissés, pour certains, à l’abandon et à la domination des gangs, tandis que les couches les plus aisées se “bunkerisent" grâce à la généralisation de la vidéo-surveillance et des milices de sécurité privées. La ville vit désormais dans un état perpétuel de “guerre sociale de faible intensité”, susceptible à tout moment d’éclater, comme lors des émeutes provoquées par le tabassage de Rodney King.
À la fois sociologique, urbanistique et politique, illustré de photos saisissantes, l’essai de Mike Davis, qui s’appuie autant sur des statistiques précises que sur son expérience personnelle, offre, au-delà du cas de Los Angeles, un portrait poignant de l’Amérique contemporaine et présage de l’évolution qui menace les sociétés occidentales.
Traduit de l'anglais par Arnaud Pouillot.

Hypothèses eschatologiques

Peur dans la ville

  • La fin crédible du monde !

    Plexiglas mon amour

  • La formule était simple: des paroles imprononçables, des beats irrésistibles.

    Soljas

  • Qu'ils soient assouvis, l'amour est comme le feu, un peu d'eau suffit, et le voilà qui s'éteint aussitôt.

    La Lena