C'était net, ça me dresserait !
décembre
1994
- prix: 9,10 €
format : 115 x 185 mm
256 pages
ISBN: 978-2-84485-339-4
Où trouver ce livre
Livres du même auteur
Ajouter à mon parcours
La Défaite
Pierre Minet
“Mes débuts à la Rotonde, mon adoption par un quarteron de légitimistes logés dans des soupentes, célébrant des messes noires sur le postérieur d’une Montespan gâteuse et mal torchée, mes premiers soupirs d’amour pour une hétaïre venue du Chili que pour le moins j’appelais altesse, mes passages d’une colonie à une autre, tantôt Tchèque, tantôt Turc et tantôt Papou, mes entrées partout de gré ou de force, mes aventures les plus corsées, cela au fond ne compte pas. Ce qui importe est le sentiment qui m’animait, l’air toujours plus pur que je respirais, la poésie toujours plus près de mon oreille, incrustée dans mon regard, maîtresse de moi.”
Membre du Grand Jeu avec René Daumal et Roger Gilbert-Lecomte, Pierre Minet retrace dans ces confessions ses débuts à Paris dans les années vingt, au temps des féeries rimbaldiennes et de Montparnasse, ces “six mois de poésie totale, d’émerveillement continu”. Le livre est une mise en jugement – et une condamnation – de l’auteur par lui-même. André Breton fut moins sévère : “Celui qui sait parler de la liberté comme il en parle est moins vaincu que quiconque.”
Syndromes de la jeunesse
-
Le Chant de la Machine
-
Je n'ai qu'un seul confident, le silence de la nuit ; et pourquoi est-il mon confident ? Parce qu'il se tait.
Diapsalmata
-
Je suis le peuple qui manque