septembre
1991
- prix: 11,60 €
format : 140 x 220 mm
56 pages
ISBN: 2-904235-34-5
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Sérénade à quelques faussaires
Georges Ribemont-Dessaignes
“Je suis nourri des glandes de l’amour,
J’observe Jupiter
À travers la vulve équatoriale,
Je lève la patte sur les nuages,
Je ne vomis les seins et les jambes molles
Que parce que j’en ai trop mangé.
J’ai les reins et les jambes qui me démangent
Parce que j’ai les poux de toutes les chevelures
Et les puces des désillusions
Des autres;
Ma bave sent le sel et l’urine,
Le vent l’emporte par lambeaux et l’accroche
au vestiaire des ardeurs
Comme l’écume de la mer.
Mais je hurle à la lune
Que j’ai forniqué alors qu’elle n’était pas pleine.”
J’observe Jupiter
À travers la vulve équatoriale,
Je lève la patte sur les nuages,
Je ne vomis les seins et les jambes molles
Que parce que j’en ai trop mangé.
J’ai les reins et les jambes qui me démangent
Parce que j’ai les poux de toutes les chevelures
Et les puces des désillusions
Des autres;
Ma bave sent le sel et l’urine,
Le vent l’emporte par lambeaux et l’accroche
au vestiaire des ardeurs
Comme l’écume de la mer.
Mais je hurle à la lune
Que j’ai forniqué alors qu’elle n’était pas pleine.”
À côté de l’œuvre romanesque de Ribemont-Dessaignes, nous publions ces poèmes jamais réunis en volume. Ribemont y est à l’apogée de son lyrisme, notamment dans le long et magnifique Hommage à Sade. Publié dans Le Grand Jeu, Sérénade à quelques faussaires rappelle l’exigence de l’auteur d’“intégrité noire”.