Editions Allia

Chants orphiques

Dino Campana

“Et la prêtresse des plaisirs stériles, la servante ingénue et avide et le poète se regardaient, âmes infécondes, cherchant inconsciemment le problème de leur vie. Mais le soir descendait, message d’or des frissons frais de la nuit.”
La vie désordonnée et aventureuse de Dino Campana se reflète dans les visions hallucinées de ces Chants orphiques, qui oscillent entre journal de voyage et rêverie contemplative. Alternant vers et proses lyriques, ce recueil à la structure fragmentaire est un mélange d’amples suites quasi symphoniques comme La Nuit et de fines notations comme celles du journal intitulé “La Verna”. Témoignage lyrique d’un Orphée sorti des Enfers, ces Chants puisent leur force dans l’éclat d’une parole proche d’une nature érotisée, où rayonnent entre les illuminations de violence, la grâce d’instants apaisés par le souvenir de l’enfance, le sourire de la Muse, la solitude d’une marche. En réussissant à fondre la tradition poétique italienne et la modernité, Dino Campana a livré avec les Chants orphiques une œuvre phare de la poésie italienne.
Traduit de l'italien par David Bosc.

La persistance du sacré

  • Enfin ! avec des mots jaillis comme des fleurs.

    Poëmes

  • La guerre déclarée ou souvent sournoise de chacun contre tous paraît être le moteur de toute vie en collectivité.

    L'Or du temps

  • Il y a dans chaque homme quelque chose de sacré.

    La Personne et le sacré

Le travail du fragment