Sergueï Essenine
Sergueï Essenine (1895-1925) est un poète aux allures de légende. Né près de Riazan, il est élevé par ses grand-parents dans les traditions paysannes de la vieille Russie, bercé par les contes et chansons des pèlerins, bardes et autres vieux-croyants. Adolescent amoureux de la nature, il arrive à Saint-Pétersbourg en 1915, où il devient rapidement l’un des poètes les plus en vue, dans une période qui ne manque pas de grandes figures (Blok, Maïakosvski, Mandelstam, Akhmatova, Pasternak, Tsvetaïeva...).
Ce rebelle avide d’aventures est enthousiasmé par la Révolution. Il fréquente les bas-fonds de Moscou, quitte femme et enfants pour vagabonder à travers la Russie. Son bref mariage en 1922 avec la danseuse Isadora Duncan le mène à travers l’Europe et jusqu’à New York.
Il rentre à Moscou en 1923 dans un pays dévasté, lui-même affaibli par ses excès et les désillusions de la Révolution. Autoproclamé “dernier poète de la campagne russe”, suspect aux yeux du Parti, il poursuit sa vie d’errance et d’alcool. Trois mois avant sa mort, il épouse Sophie Tolstoï, petite-fille du grand écrivain.
La mort qu’il se donne en 1925 est un séisme qui déclenche une vague de suicides parmi les jeunes poètes.
Ce rebelle avide d’aventures est enthousiasmé par la Révolution. Il fréquente les bas-fonds de Moscou, quitte femme et enfants pour vagabonder à travers la Russie. Son bref mariage en 1922 avec la danseuse Isadora Duncan le mène à travers l’Europe et jusqu’à New York.
Il rentre à Moscou en 1923 dans un pays dévasté, lui-même affaibli par ses excès et les désillusions de la Révolution. Autoproclamé “dernier poète de la campagne russe”, suspect aux yeux du Parti, il poursuit sa vie d’errance et d’alcool. Trois mois avant sa mort, il épouse Sophie Tolstoï, petite-fille du grand écrivain.
La mort qu’il se donne en 1925 est un séisme qui déclenche une vague de suicides parmi les jeunes poètes.