Il n'y a pas d'homme sans technique.
août
2017
- prix: 7,5 €
format : 100 x 170 mm
128 pages
ISBN: 979-10-304-0692-4 Existe aussi aux formats ePub et PDF
Extrait de "Méditation sur la technique"
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Méditation sur la technique
José Ortega y Gasset
"L'homme, qu’il le veuille ou non, doit se faire lui-même, s’auto-fabriquer. Cette dernière expression n’est pas tout à fait inopportune. Elle met en exergue que l’homme, à la racine même de son essence, joue avant tout le rôle de technicien. Pour lui, vivre revient d’abord à s’efforcer à rendre présent ce qui ne l’est pas encore ; à savoir, lui, lui-même, profitant pour cela de ce qu’il y a ; en somme, il est production."
Qu’est-ce que la technique ? Pour répondre à cette question, Ortega Y Gasset revient à ce qui, fondamentalement, s’impose à tout homme : la nécessité de vivre. Plus que de survivre, le but de l'homme est le bien-être et c'est pour l'atteindre qu'il développe un répertoire de techniques (le feu, l'agriculture, la chasse). Au contraire de l'animal, il parvient à produire ce qui n'existe pas dans la nature. C'est ainsi qu'il se démarque de l'état naturel et démontre sa capacité à se détacher des stricts besoins vitaux.
Là réside aussi la particularité de l’homme, qui pourvoit à son bien-être tout en créant ses besoins. Ce à quoi répond la technique.
Par une succession de raisonnements limpides et de points de vue originaux, le philosophe madrilène, admiré de Mario Vargas Llosa, en vient à évoquer une "crise des désirs" engendrée par la technique et la soif de bien-être.
Plus de doute, l’homme est un animal pour lequel seul le superflu est nécessaire. Superflu offert par la technique – on ne saurait être plus actuel.
Là réside aussi la particularité de l’homme, qui pourvoit à son bien-être tout en créant ses besoins. Ce à quoi répond la technique.
Par une succession de raisonnements limpides et de points de vue originaux, le philosophe madrilène, admiré de Mario Vargas Llosa, en vient à évoquer une "crise des désirs" engendrée par la technique et la soif de bien-être.
Plus de doute, l’homme est un animal pour lequel seul le superflu est nécessaire. Superflu offert par la technique – on ne saurait être plus actuel.
Traduit de l'espagnol par David Uzal.