 
				
				
			
				Ce fut une peste réelle pour ses victimes. Ce fut une peste irréelle pour ceux qui l'avaient provoquée.
			
			
		
			août 
			2022
			 - prix: 3,50 €
			
			
format : 100 x 140 mm
			
64 pages
			
			
			
ISBN: 979-10-304-1455-4 Existe aussi aux formats ePub et PDF
			
		
			
			
Extrait de “La Peste à Naples”
			
		
			
				Où trouver ce livre
			
			
			
				
				
				
				
					Livres du même auteur
				
				
			
			
			
			
			
				Ajouter à mon parcours
			
			
			
		
La Peste à Naples
Gustaw Herling
			“Une seule chose était certaine, et à la cour du vice-roi on s’efforçait de la cacher à tout prix : la peste avait été apportée à Naples par un détachement de quinze soldats espagnols venu de Sardaigne, où elle décimait la population depuis quelque temps déjà. Cette certitude, on tentait non seulement de la dissimuler, mais encore de la contrebalancer par la “théorie de la poudre”. La vraie cause de l’épidémie aurait été une poudre répandue dans les réservoirs d’eau et les puits par des ennemis du royaume.”
		
		
			La Peste à Naples traite parallèlement   de deux épisodes survenus à quelques années d’écart dans la ville de   Naples, alors sous domination espagnole : la révolte plébéienne de   Masaniello en 1647 et l’épidémie de peste de 1656. Deux crises, a priori, que rien ne rattache.
 
Pourtant, Herling va démontrer comment le pouvoir a su tirer parti de l’épidémie. Un « état [d’exception] pestilentiel » servira ainsi à étouffer les braises de la révolte populaire qui avait failli faire basculer le régime neuf ans plus tôt. L’auteur va même plus loin : les soldats espagnols venus de Sardaigne, porteurs de la peste, auraient sciemment été autorisés à pénétrer dans la ville pour y répandre le fléau.
 
Documenté, concis et limpide, La Peste à Naples est une exploration aussi dérangeante que nécessaire des pathologies du pouvoir
		
	Pourtant, Herling va démontrer comment le pouvoir a su tirer parti de l’épidémie. Un « état [d’exception] pestilentiel » servira ainsi à étouffer les braises de la révolte populaire qui avait failli faire basculer le régime neuf ans plus tôt. L’auteur va même plus loin : les soldats espagnols venus de Sardaigne, porteurs de la peste, auraient sciemment été autorisés à pénétrer dans la ville pour y répandre le fléau.
Documenté, concis et limpide, La Peste à Naples est une exploration aussi dérangeante que nécessaire des pathologies du pouvoir
 
				
				
			 
						
						
					 
						
						
					 
						
						
					 
						
						
					 
						
						
					 
						
						
					 
						
						
					 
						
						
					