Il y tant de choses irrationnelles, contre lesquelles on ne trouve d'aide que dans l'oubli.
novembre
2005
- prix: 23,30 €
format : 150 x 220 mm
352 pages
ISBN: 2-84485-200-9
Extrait de Correspondance avec Malwida von Meysenbug
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Correspondance avec Malwida von Meysenbug
Friedrich Nietzsche
“Que vous ne trouviez personne pour vous accompagner sur votre voie ne doit pas m’étonner, car les chemins des hommes rares sont toujours solitaires, et ceux qui ont la vue faible ne voient jamais ces chemins ; c’est seulement lorsque la terre nouvelle est découverte et que le navigateur solitaire peut crier : Terre ! que chacun voudrait l’avoir su à l’avance et regrette de ne pas avoir été du voyage. C’est une vieille histoire.” (M. von Meysenbug à Nietzsche)
On croit souvent que la seule amitié féminine de Nietzsche fut celle qui le lia à Lou Andreas-Salomé. La publication de cette correspondance inédite en français, qui comprend plus d’une centaine de lettres, révèle qu’il faut y ajouter le nom de Malwida von Meysenbug (1812-1903). C’est en 1872 à Bayreuth que Nietzsche fit la connaissance de cette femme de lettres amie de Wagner. L’intérêt de cette correspondance est double. D’abord, elle montre un Nietzsche inattendu, qui se dévoile dans toute son intimité. Il est beaucoup question de Wagner et des relations ambivalentes que le philosophe entretint toujours avec lui, mais Nietzsche n’hésite pas à confier à Malwida maints détails de son existence quotidienne. Ensuite, en raison de l’opposition de leurs philosophies, Nietzsche s’attache à exposer, de la façon la plus argumentée et convaincante possible, ses propres théories. L’ouvrage, muni d’un appareil de notes, d’une chronologie et d’extraits des Mémoires d’une idéaliste de Malwida, apporte à la connaissance de la vie et l’œuvre de Nietzsche un matériau d’une grande importance, inconnu jusqu’ici en français.
Traduit de l'allemand et présenté par Ludovic Frère.
Sous les traits de Nietzsche
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Conversation imaginaire entre Diogène et Platon
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Éloge de Socrate
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Quand le philosophe se contente de tout organiser, et de tout poser, le poète, lui, dissout tous les liens.
Le monde doit être romantisé