Editions Allia

A Composer's Confessions
This was my first ambition.

mars 2013 - prix: 6,20 €
format : 100 x 170 mm
96 pages
ISBN: 978-2-84485-617-3 Existe aussi aux formats ePub et PDF


Extrait de "A Composer's Confessions"

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A Composer's Confessions

John Cage

"A single sound by itself is neither musical nor not musical. It is simply a sound. And no matter what kind of a sound it is, it can become musical by taking its place in a piece of music. This point of view requires some adjustment of the definition of music which was given by my Aunt Phoebe. She hadsaid that music was made up of melody, harmony, and rhythm. Music now seemed to me to be the organisation of sound, organisation by any means of any sounds. This definition has the advantage of being all-inclusive, even to the extent of including all that music which does not employ  harmony, which, doubtless, is the larger part of the music which has been made on this planet, since it includes all oriental music, all of the early and middle music of our culture, and a large and not inconsiderable part of our current production."
Dans cette conférence donnée à New York en 1948, John Cage jette un regard lucide sur les débuts de sa carrière ponctués d'anecdotes édifiantes. C'est avec la plus totale sincérité que John Cage décrit ici le cheminement qui l'a conduit à devenir compositeur. Il a d'abord commencé par des études d'architecture. À ce sujet, il raconte, non sans humour, un voyage en France, pays qui lui sembla totalement recouvert d'architecture gothique ! Mais très vite, il se tourne vers la peinture et la composition. Il détaille ses influences, ses préoccupations et ses envies. L'éventail de ses références est à cet égard vertigineux : les mouvements de la danse moderne, le jazz, les futuristes italiens ou encore les rites des Indiens Navajo. Sans crier gare, il livre là, de manière extrêmement limpide, une théorie de la musique avant tout tirée de son expérience. On y apprend notamment que sa musique était diffusée à la radio durant la guerre pour démontrer que l’Amérique aimait l'Orient… John Cage se révèle ici, outre un "maître du hasard" à la manière de Duchamp, un immense pédagogue.
Traduit de l'anglais par Élise Patton.