
février
2026
- prix: 6,50 €
format : 100 x 170 mm
48 pages
ISBN: 979-10-304-2363-1 Existe aussi aux formats ePub et PDF
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Madame Mère est morte
Albert Caraco
“Je me demande si je l’aime et je suis forcé de répondre : Non, je lui reproche de m’avoir châtré, c’est vraiment peu de chose, mais enfin… Et puis elle m’a mis au monde et je fais profession de haïr le monde.” Dans une langue à la beauté froide, Albert Caraco évoque la mort de sa mère, celle à qui il prête son rejet de l’existence.“Les femmes sont nos ennemies, les mères ne font pas exception à cette règle désolante, les mères servent à nous affranchir des femmes, les œuvres servent à nous libérer des mères.”
Vivant à l'écart de ses contemporains, il prône une continence absolue. “Heureux les chastes ! heureux les stériles !” Aux illusions de l’amour et de la procréation, celui dont la “vie entière est une école de la mort” préfère une “sainte indifférence”. Nulle place en lui pour la joie, ni pour la douleur : “je suis pareil au rocher que les vagues battent”. Sa haine de la complaisance et du sentimentalisme est avant tout une quête intransigeante de liberté. Accepter qu’il n’existe ni rédemption, ni paradis, que rien ne sera sauvé, et faire face au néant. Pourtant, quelques éclairs percent à travers ce texte aussi cruel que lucide. Les souvenirs heureux qui subsistent, le portrait pudique de la mère, le récit déchirant de son agonie.
Dans cette méditation obsédante sur l’anéantissement, Caraco livre sa vision hallucinée des mères et des fils, des femmes et des hommes, et de leur impossible rencontre.
Vivant à l'écart de ses contemporains, il prône une continence absolue. “Heureux les chastes ! heureux les stériles !” Aux illusions de l’amour et de la procréation, celui dont la “vie entière est une école de la mort” préfère une “sainte indifférence”. Nulle place en lui pour la joie, ni pour la douleur : “je suis pareil au rocher que les vagues battent”. Sa haine de la complaisance et du sentimentalisme est avant tout une quête intransigeante de liberté. Accepter qu’il n’existe ni rédemption, ni paradis, que rien ne sera sauvé, et faire face au néant. Pourtant, quelques éclairs percent à travers ce texte aussi cruel que lucide. Les souvenirs heureux qui subsistent, le portrait pudique de la mère, le récit déchirant de son agonie.
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