Prince de Ligne
Parfois surnommé “le plus grand des Wallons”, Charles-Joseph, prince de Ligne (1735-1814), fut aristocrate, militaire, diplomate, moraliste, homme de théâtre et de lettres.
Issu d’une illustre famille, il naît à Bruxelles, alors capitale des Pays-Bas autrichiens. À 16 ans, lors d’un premier voyage à Vienne, il est nommé chambellan de François 1er, époux de l’impératrice Marie-Thérèse qui le prend sous son aile. À son retour, il entame une longue carrière militaire qui débutera par un baptême du feu à Kollin (près de Prague) en 1757 (guerre de Sept Ans), et s’achèvera avec la prise de Belgrade en 1789. En 1808, Catherine II lui accorde le grade de feld-maréchal.
En 1774, il publie anonymement son premier ouvrage : Lettres à Eugénie sur les spectacles. Après l'annexion par la France des États de Belgique en 1792, son château de Belœil sera mis sous séquestre, et il s'installera définitivement à Vienne en 1794. En 1795, il entame la publication des Mélanges militaires, littéraires et sentimentaires, recueils de lettres, pensées, essais, souvenirs, poèmes, pièces de théâtre. Celle-ci ne s’achèvera qu’en 1811, après trente-quatre volumes.
En 1814, au Congrès de Vienne où il a été promu “maître des plaisirs”, il annonce sa mort : “Il manque encore une chose ici : l’enterrement d’un feld-maréchal. Je vais m’en occuper”.
Séducteur flamboyant, aventurier provocateur et raffiné aux traits d’esprit éclatants, il est l’incarnation du 18e siècle. Témoin des Lumières, il aura fréquenté de Paris à Vienne toutes les grandes cours d’Europe et les personnalités de l’époque : Casanova, Goethe, Rousseau, Voltaire, Madame du Deffand, Madame de Staël…
Parfois surnommé “le plus grand des Wallons”, Charles-Joseph, prince de Ligne (1735-1814), fut aristocrate, militaire, diplomate, moraliste, homme de théâtre et de lettres.
Issu d’une illustre famille, il naît à Bruxelles, alors capitale des Pays-Bas autrichiens. À 16 ans, lors d’un premier voyage à Vienne, il est nommé chambellan de François 1er, époux de l’impératrice Marie-Thérèse qui le prend sous son aile. À son retour, il entame une longue carrière militaire qui débutera par un baptême du feu à Kollin (près de Prague) en 1757 (guerre de Sept Ans), et s’achèvera avec la prise de Belgrade en 1789. En 1808, Catherine II lui accorde le grade de feld-maréchal.
En 1774, il publie anonymement son premier ouvrage : Lettres à Eugénie sur les spectacles. Après l'annexion par la France des États de Belgique en 1792, son château de Belœil sera mis sous séquestre, et il s'installera définitivement à Vienne en 1794. En 1795, il entame la publication des Mélanges militaires, littéraires et sentimentaires, recueils de lettres, pensées, essais, souvenirs, poèmes, pièces de théâtre. Celle-ci ne s’achèvera qu’en 1811, après trente-quatre volumes.
En 1814, au Congrès de Vienne où il a été promu “maître des plaisirs”, il annonce sa mort : “Il manque encore une chose ici : l’enterrement d’un feld-maréchal. Je vais m’en occuper”.
Séducteur flamboyant, aventurier provocateur et raffiné aux traits d’esprit éclatants, il est l’incarnation du 18e siècle. Témoin des Lumières, il aura fréquenté de Paris à Vienne toutes les grandes cours d’Europe et les personnalités de l’époque : Casanova, Goethe, Rousseau, Voltaire, Madame du Deffand, Madame de Staël…